Les peuples d’Amazonie au cœur du 47e festival de Douarnenez (16 – 23 août 2025)

Fenêtre estivale sur des horizons lointains, le Festival de Douarnenez se penche cette année sur les peuples d’Amazonie. Un an près une vaste rétrospective consacrée au Brésil, ce pays sera bien sûr à nouveau au rendez-vous au sein de cet ensemble amazonien qui laisse aussi une place importante à des productions en provenance du Suriname, de Colombie, du Pérou ou d’Equateur. Mais également de Guyane Française avec par exemple Koute Vwa de Maxime Jean-Baptiste, qui poursuit sa belle exposition en festivals, ou le documentaire Pensionnats catholiques de Guyane, la blessure de François Reinhardt. Comme chaque année, le sort et les productions des peuples minorisés seront au cœur de cette rétrospective ponctuée de nombreuses rencontres. A noter ainsi des productions réalisées au sein du collectif Rede Katahirine, qui regroupe des femmes autochtones de différentes communautés du Brésil, et un programme de courts métrages issus de l’Alliance Ceibo, composée de représentants de quatre nations de l’Amazonie équatorienne qui luttent contre la destruction de leurs cultures et territoires. On retrouvera également tout au long de cette 47e édition plusieurs avant-premières réunies dans le volet « La Grande Tribu », à commencer par celle de Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi. Cette dernière sera à l’honneur en trois films et accompagnera ce nouveau titre dévoilé à l’ACID à Cannes et qui a ému la Croisette, peu après qu’on ait appris la mort sous une bombe israélienne de Fatem Hassouna, la jeune photojournaliste gazaouie au cœur du film. Au programme aussi à Douarnenez comme chaque année : la sélection « Regards d’ici», dédiée à la production bretonne, la sélection « LGBTQIA+ » et la programmation « Monde des sourd.es ».