Toujours porté par l’association des Rencontres Audiovisuelles mais privé de son fief L’Hybride, en travaux, le Festival international du court métrage de Lille investit cette année la Gare Saint Sauveur et le cinéma L’Univers, en plus de l’auditorium du Palais des Beaux-Arts et du Théâtre Sébastopol. Comme chaque année, la sélection officielle se déploiera entre compétition nationale et compétition internationale comptant chacune trois programmes. Après Regina Pessoa, Florence Miailhe et Claude Barras, un autre grand talent du cinéma d’animation est attendu dans la capitale de la Flandre française : Pierre-Luc Granjon. Lors de cette 25e édition du festival, c’est un quart de siècle de création du réalisateur de L’Enfant sa bouche qui sera célébré. Une masterclass de Pierre-Luc Granjon complétera les projections de son long métrage Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci et de ses nombreux courts métrages, notamment ceux réunis dans le programme Les Quatre saisons de Léon mais aussi le dernier en date, Les Bottes de la nuit, réalisé avec la rare technique de l’écran d’épingles et triplement primé au dernier Festival d’Annecy (Cristal du court métrage, Prix du public, Prix André Martin). On retrouvera également un focus sur la production régionale et les autres traditionnels rendez-vous de la manifestation que sont le Best of des écoles d’animation européennes, le Marathon du court et la Nuit de l’anim’. Forte de près de dix heures de projections, cette dernière mixera courts métrages et longs métrages comme le classique Pompoko d’Isao Takahata ou Lesbian Space Princess d’Emma Hough Hobbs et Leela Varghese qui, après Annecy et L’Etrange Festival, poursuit sa belle circulation en festivals.
