A Clermont-Ferrand, le festival Traces de vies rend cette année hommage au documentaire bulgare. Dans ce cadre, trois films réalisés ces dix dernières années seront présentés en collaboration avec l’Institut culturel bulgare et la Cinémathèque Française, comme le remarqué Je vois rouge de Bojina Panayotova qui explorait les éventuelles relations de sa famille avec la police politique du régime communiste avant la chute du mur. Parmi les autres propositions de cette 35e édition on trouve un volet thématique intitulé « Politique de l’eau », composé d’une demi-douzaine de titres contemporains comme Au domaine de l’eau de Virginie Valissant- Brylinski ou Ojos de agua, libérer les eaux du Chili de Marion Esnault et Lara Marcelo. Parallèlement, le festival propose aussi une compétition déclinée en quatre sections : « Hors frontière », « Monde sensible », « Premier geste » et « Juste regard social ». A noter aussi une conférence sur le son du réalisateur sonore et grand ingénieur du son Daniel Deshays, sans oublier des séances d’éveil du jeune public au documentaire de création. La manifestation se déploie principalement à la Maison de la culture de Clermont-Ferrand, avant de se prolonger dans des communes des alentours comme Cournon, Riom ou Vic-le-Comte.