Léa Drucker et Lucas Belvaux invités d’honneur du 26e festival d’Arras qui propose une rétrospective impériale (7 – 16 novembre 2025)

Parmi les nombreuses personnalités attendues lors de sa 26e édition, le Arras Film Festival compte comme invités d’honneur Léa Drucker et Lucas Belvaux. La comédienne accompagnera une avant-première de Dossier 137 de Dominik Moll et reviendra sur son parcours en quelques titres marquants de sa filmographie comme Jusqu’à la garde de Xavier Legrand ou le récent L’Intérêt d’Adam de Laura Wandel. Léa Drucker rencontrera le public et présentera en séance carte blanche Norma Rae de Martin Ritt, grande performance de Sally Field en 1979 qui lui valut le prix d’interprétation féminine à Cannes et l’Oscar de la meilleure actrice.  Quant au réalisateur belge, qui a tourné Pas son genre à Arras, il accompagnera une rétrospective d’une dizaine de films, depuis sa trilogie Un couple épatant/Cavale/Après la vie jusqu’à Les Tourmentés sorti en septembre dernier. Lucas Belvaux donnera également la traditionnelle leçon de cinéma accueillie par l’Université d’Artois. Cette édition 2025 perpétue bien sûr la compétition d’une dizaine de longs métrages européens soumis à l’appréciation d’un jury présidé cette année un cinéaste originaire d’Arras, Stéphane Demoustier dont vient de sortir le dernier opus, L’inconnu de la Grande Arche. On retrouvera également une large sélection d’avant-premières, des ciné-concerts, une programmation pour les enfants, des rendez-vous professionnels et le traditionnel volet « Visions de l’Est » qui propose des inédits d’Europe centrale et orientale. Sous l’intitulé « Empire, Amours et Tragédie », le volet thématique de cette édition explorera les soubresauts de l’empire austro-hongrois à l’écran, avec par exemple Mayerling d’Anatole Litvak, De Mayerling à Sarajevo de Max Ophuls, Les Désarrois de l’élève Törless de Volker Schlöndorff, Ludwig ou le crépuscule des dieux de Luchino Visconti ou encore Colonel Redl d’Itsvan Szabo. A noter aussi, toujours côté patrimoine, un coup de projecteur sur la pionnière hongroise Marta Meszaros en trois de ses réalisations restaurées (Adoption, Elles deux, Neuf mois).