Après quelques jours de projections dans des communes de la Métropole Aix-Marseille, le 43e Festival Tous Courts fait comme de coutume son retour dans son fief d’Aix-en-Provence où se déroulera sa nouvelle compétition internationale d’une soixantaine de films – sur près de 3000 inscrits – répartis en dix programmes projetés chacun à deux reprises. Pour la onzième fois, la manifestation aixoise complète cette section historique d’une compétition dédiée au cinéma expérimental. Plusieurs nouvelles cartes blanches sont prévues, notamment à La Distributrice de films, société québécoise qui donnera un aperçu de son travail autour des courts métrages de la Belle Province comme Tous les jours de mai de Myriam Charles. Côté documentaires, une carte blanche à l’école documentaire d’Ardèche Images à Lussas sera l’occasion de découvrir une poignée de titres récents d’étudiants produits dans ce cadre. A noter aussi une carte blanche au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec, entre autres, Y a qu’à pas baiser de sa cofondatrice Carole Roussopoulos ou Anatomie, Autonomie de Nina Faure qui sera par ailleurs membre du jury. De manière transversale, l’animation sera au rendez-vous tout au long du festival et particulièrement lors d’une « Nuit animale » qui s’annonce très animée. Cette thématique permettra ainsi de voir par exemple les récents Duck Me Tender de Ségolène Romier, Comment ça va ? de Caroline Poggi et Jonathan Vinel ou Los Carpinchos d’Alfredo Soderguit mais aussi de revoir des courts devenus des classiques comme Le Merle de Norman McLaren, La Vieille dame et les pigeons de Sylvain Chomet ou La Révolution des crabes d’Arthur de Pins. De l’école primaire au lycée, de nombreuses propositions pédagogique sont également au menu. Sans oublier le programme « Objets singuliers », au carrefour de l’art contemporain et du cinéma, des tables rondes et le Marché du film court fort de nombreux rendez-vous professionnels.